TPE : étendre son activité à l’étranger, c’est possible !
À une époque où le monde du travail est de plus en plus nomade, de nombreuses TPE se posent la question d’étendre leur activité à l’étranger. Développer son marché, profiter d’un nouveau réseau de clients… Les opportunités sont nombreuses. Comment bien réussir son extension à l’étranger ? Suivez le guide !


Étape 1 : choisir la bonne destination
La première chose à faire est de choisir la destination où le projet entrepreneurial a le plus de chance de rencontrer du succès. Le savoir-faire artisanal français est l’un des plus appréciés au monde. Notamment en Asie et aux États-Unis où de nombreux commerces de bouche français se développent, à l’image des boulangeries traditionnelles. De leur côté, les pays africains sont en plein boum technologique et accueillent de plus en plus de startups françaises spécialisées dans la e-santé et les télécommunications.
Selon une étude*, les pays les plus propices à accueillir l'activité d’une TPE française seraient :
1/ les États-Unis : la Silicon Valley de San Francisco est le berceau mondial de l’innovation et offre ainsi de nombreuses possibilités de business.
2/ la Chine : Shanghai (1ère place boursière du pays) et Beijing sont devenues les places fortes d’implantation de start-ups en Asie. Les TPE étrangères peuvent solliciter des aides du gouvernement chinois pour s’y développer.
3/ l’Allemagne : avec un taux d’imposition des sociétés limité à 15 % et un parc locatif très abordable, ce pays offre de belles perspectives.
4/ Singapour : la nouvelle destination compétitive sur le plan de l'entrepreneuriat, propose une série de mesures d'incitation et des facilités en termes de financement.
Étape 2 : construire une étude de marché
L’étude de marché est une étape préalable et indispensable, à l’introduction d’un nouveau produit sur un marché ou d’une extension de son activité à l’étranger. L’idée est d’évaluer le potentiel d’implantation, les cibles et la concurrence pour s’assurer du succès de son projet d’extension. Cette étude peut être réalisée par des professionnels du marketing dans le pays d’accueil ou en France si les experts ont une bonne connaissance des marchés étrangers.
Étape 3 : prendre connaissance des spécificités entrepreneuriales du pays d’accueil
58 % des expatriés souffrent de problèmes d’ordre administratif dans leur nouveau pays d’accueil, notamment en matière de santé**. Il est important le temps de se renseigner sur les législations en vigueur dans le pays de son choix, que ce soit en termes économiques ou sociaux, ainsi que sur l'accueil réservé aux entrepreneurs étrangers. Un entrepreneur qui souhaite recruter dans le pays d’accueil devra rechercher aussi toutes les informations sur les conditions de travail, le salaire et autres aspects financiers, ou encore la sécurité sociale.
Etape 4 : créer un réseau dans le pays d’accueil
Chaque pays a ses spécificités culturelles qu’il est important d’assimiler. Pour acquérir des us et coutumes locales pour développer son business. Voici quelques pistes à investiguer :
- la création de partenariats avec des entreprises déjà implantées qui ont une bonne connaissance du marché
- les réseaux sociaux comme LinkedIn
- les associations locales ou internationales d'entrepreneurs
- les organismes de plus grande envergure tels que la Chambre de commerce
- la participation à des événements et conférences et essayer de tisser des liens avec d'autres entrepreneurs locaux peut grandement contribuer à créer un solide réseau
FOCUS sur les structures qui accompagnent une extension à l’étranger
De nombreuses structures peuvent accompagner et conseiller les entrepreneurs français désireux de développer leur activité à l’étranger. Parmi elles :
- Expat.com : une plateforme qui permet d’entrer en relation et de dialoguer avec des locaux et d’autres professionnels expatriés.
- French Partners : une plateforme de co-investissement destinée aux investisseurs qui souhaitent accompagner les entrepreneurs français expatriés dans leurs recherches de financement.
- Mercer : un organisme de protection sociale qui peut mettre à disposition des TPE des experts en mobilité internationale.